Transvase de notre propre corps en miroir du corps de Mère Terre : comment prends-je soin de la vie, de mes corps (physiques, mental, subtils, divins, sacrés…), comme celui de la Terre-Mère et tout ce qui la compose?

Être gardien.ne de la Terre, ce n’est pas seulement être gardien.ne à proprement parlé d’un bout de terre, de rivière, de montagne… Si je fais cela sans prendre soin de ma terre, de mes eaux intérieures, cela sera sans effets à long terme.

TOUT EST RELIÉ.

Si je dépose ma frustration ou mes colères dans la Source que je veille, alors ces émotions se répandront dans les ruisseaux auxquels s’abreuveront d’autres êtres vivants.

Et c’est ce qui est en train de se produire aujourd’hui. Nos espaces intérieurs manquent de ménage, d’éclaircissement, d’assainissement…

L’intention ne peut se limiter à prendre soin d’une écologie extérieure. L’intérieur et l’extérieur ne vont pas l’un sans l’autre.
Cela reviendrait à nettoyer l’extérieur de la poubelle sans jamais la vider, la composter, laver ce qu’elle comporte.

Être gardien.ne de la Terre ce n’est pas seulement être gardien.ne d’un savoir ancestral et traditionnel. Car le monde n’est pas un livre achevé, mais bien du divin qui s’exprime à chaque instant à travers la vie qui se métamorphose. Cela signifie avoir incorporer dans sa chair de sang et de souffle l’équilibre des principes essentiels et vitaux, pour les partager dans l’adaptation du monde de maintenant, en intégrant les réalisations de ce jour.

Nous vivons dans une danse en mouvement permanent, qui demande à œuvrer de l’intérieur à l’extérieur, en alchimie, à chaque instant.

Être gardien.ne de la Terre est une responsabilité qui suggère un service au vivant, dans lequel le coeur, le SOI y sont intimement lié. C’est par ce que je suis (et non ce que je fais ou ce que j’ai) que le changement s’enracine en profondeur et entre en résonance avec le reste de l’univers.

Ainsi soit-il.

Marion Rebérat.

 

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