En cette période où les voiles entre les mondes s’amincissent, je vous propose de nous arrêter un instant.
Arrêter de courir, de faire, d’accumuler. Et simplement écouter. Écouter ce chuchotement particulier qui semble monter de la terre refroidie, ce souffle qui passe entre les branches dénudées des arbres.
Nos ancêtres, par la voix des traditions celtiques et chrétiennes, savaient que novembre n’était pas un mois comme les autres. C’était le temps de Samain, le temps où les morts pouvaient visiter les vivants.
Le temps où la mémoire devient une présence.
Symbolique de novembre en psychogénéalogie
Novembre arrive, porteur d’un silence particulier. La nature se dépouille, les jours raccourcissent, et une lumière dorée et froide baigne le paysage. Dans notre monde moderne, nous avons tendance à traverser ce mois la tête baissée, fuyant le froid qui se fait plus présent et la nuit qui tombe vite.
Pourtant, les anciennes traditions reconnaissaient en cette période un moment sacré : un temps où la frontière entre le monde des vivants et celui des défunts devient plus ténue, permettant une communion plus intime, un dialogue entre les rives du visible et de l’invisible.
La fête celtique de Samain, ancêtre de notre Halloween, marquait le début de la saison sombre et était considérée comme un moment hors du temps, où les esprits pouvaient se manifester.
L’Église catholique s’est appropriée cette tradition en lui donnant une place dans son calendrier avec la Toussaint et le Jour des Défunts. Ces célébrations, qu’elles soient païennes ou religieuses, pointent vers la même réalité archétypale : Novembre est le mois de la mémoire, de l’héritage et de la réconciliation avec ceux qui nous ont précédés.
Notre âme individuelle est inextricablement liée à une âme familiale, plus vaste, qui porte en elle les joies, les victoires, mais aussi les traumatismes non résolus, les deuils bloqués et les secrets enfuis. Lorsque nous nous asseyons pour travailler sur notre lignée, nous ne le faisons jamais seul.e.s. Nous nous asseyons avec l’intention d’être un maillon conscient, et peut-être un.e « guérisseur.se » de la chaîne.
Et en novembre, les portes de cette mémoire collective nous sont grandes ouvertes.
Thérapeute transpersonnelLE : unE tisserandE entre les mondes
Dans cet espace sacré, mon rôle est celle d’une tisserande entre les mondes, d’une gardienne de l’espace où la guérison peut émerger.
1. Accueillir l’invisible avec bienveillance :
Je reconnais que la séance de thérapie est habitée par les présences subtiles de la lignée. Il s’agit d’accueillir ces énergies, ces mémoires, non comme des ennemis, mais comme des parts de l’âme familiale en quête de paix.
2. Être une passeuse d’histoires :
Les secrets familiaux sont comme des nœuds dans le flux de la vie. Mon rôle est d’aider à donner une voix à ces récits silencieux, de permettre une mise en lumière, parfois voire souvent douloureuse, d’être enfin vue et reconnue, sans jugement.
3. Faciliter les actes symboliques de guérison :
J’intègre la dimension symbolique en guidant vers la création de rituels personnels et profonds. Ces actes, adaptés à votre sensibilité, permettent à l’inconscient familial d’opérer un changement profond.
Libération Transgénérationnelle : les bienfaits
Pourquoi entreprendre cet ouvrage ?
Parce que la liberté véritable commence quand nous pouvons distinguer ce qui est à nous de ce qui ne l’est pas. Quand nous cessons de répéter inconsciemment les schémas familiaux et pouvons enfin écrire notre propre histoire.
Beaucoup viennent me voir en disant : « Je sens que je porte quelque chose de lourd, mais je ne sais pas quoi. »
Cet ouvrage permet de déposer des fardeaux hérités. De transformer des fidélités inconscientes en une filiation consciente et apaisée.
On n’efface pas le passé, mais on change la qualité de notre relation à lui.
La guérison transforme la charge émotionnelle de l’histoire. Elle permet de passer d’une loyauté aliénante à une relation mature et libre, où l’on apprend à aimer sa famille en comprenant ses failles et ses forces.
Psychogénéalogie définition et bienfaits
Je ne vous parlerai pas de technique, mais d’une écoute particulière. L’ouvrage transgénérationnel est cette démarche qui reconnaît que nous ne venons pas au monde comme des pages blanches. Nous naissons dans une histoire qui a commencé bien avant nous, chargée d’expériences heureuses et de réussites, mais également de traumatismes non surmontés, de non-dits persistants et d’histoires enterrées et d’amours interdits.
Imaginez un arbre. Vous en êtes une feuille, apparente, visible au soleil. Mais vous êtes connectée à des branches, à un tronc, à des racines profondes qui plongent dans un sol riche des humus des générations. Parfois, une branche a été cassée par un orage ancien, une racine a buté sur une pierre. Et la feuille que vous êtes en porte la trace, sans même savoir pourquoi elle se tourne moins facilement vers la lumière.
Cet « ouvrage » consiste simplement à reconnaître cet arbre. À l’écouter. À comprendre que certains de nos maux, de nos répétitions, de nos « blocages » apparemment inexplicables ne nous appartiennent pas en propre. Ils sont les échos d’une histoire familiale non dite, non reconnue, non honorée.
Comment se passe un travail transgénérationnel ?
Il ne s’agit pas de fouiller le passé avec avidité, mais de s’asseoir en conscience avec ce qui est. Comme on s’assoirait au pied d’un vieux chêne, en sentant sa force et ses cicatrices.
Nous pouvons travailler avec un génogramme – cet arbre généalogique qui note non seulement les noms et dates, mais aussi les métiers, les maladies, les événements marquants, les coïncidences, ses légendes. Parfois, le simple fait de dessiner cet arbre, de donner une place à chacun, produit un effet libératoire.
On rend sa dignité à celui qui avait été oublié, on reconnaît la souffrance de celle qui est morte trop jeune, etc.
Nous pouvons aussi utiliser des méthodes plus symboliques : écrire une lettre à un ancêtre, lui parler en méditation, créer de petits actes de réparation.
Ces gestes, d’une profonde sincérité, parlent directement à l’inconscient familial. Ils permettent de réécrire une partie de l’histoire. L’atmosphère recueillie de novembre offre un cadre idéal pour ces démarches.
Consultation thérapie transgénérationnelle : pourquoi maintenant ?
Pourquoi novembre est-il si propice ?
Novembre nous y invite naturellement. Son énergie nous pousse à l’introspection. Les jours raccourcissent, invitant au recueillement. La nature elle-même nous montre l’exemple en laissant tomber ce qui n’est plus nécessaire pour préserver l’essentiel.
Cette période facilite le dialogue entre les générations. Les mémoires remontent plus naturellement à la surface, comme si la brèche ouverte entre les mondes permettait aux blessures de se montrer pour être apaisées.
C’est le moment idéal pour allumer une bougie, prendre un temps calme, et se demander : « Qu’est-ce qui, dans mon arbre, demande à être entendu ? Quelle voix attend, à travers moi, d’être enfin apaisée ? »
En vous engageant sur ce chemin, vous devenez le maillon conscient qui transforme l’héritage. Vous offrez à vos ancêtres la paix, et vous vous offrez à vous-même la liberté d’être enfin, pleinement, vous-même.
Si ces mots résonnent en vous, s’ils éveillent un écho ou une curiosité, je vous propose de nous rencontrer. Ensemble, dans l’espace sacré du travail transgénérationnel, nous pourrons accueillir ces mémoires, identifier les liens qui vous entravent et vous libérer pour écrire le chapitre le plus vibrant de votre histoire.
Prenons rendez-vous pour une première rencontre et commençons ce voyage de transformation.
Prenez un moment de silence. Respirez.
Et souvenez-vous que votre guérison est un hommage à ceux qui vous ont précédé,
un cadeau pour ceux qui viendront,
et une célébration de vie pour votre être unique et intime.
Marion Rebérat
– Si vous utilisez ce texte, merci de nommer vos sources, nom de l’autrice et du site internet –
MARION REBERAT Praticienne en thérapie holistique
* Praticienne en massage bien-être
* Créatrice de rituels
* Auteure